Par renal
Extraits du livre « Une vie bouleversée »
D’Etty Hillisum
« Quand ça ne va pas, rien ne sert de raisonner, d’analyser ce qui se passe ou de chercher les causes, il faut agir psychologiquement dépenser de l’énergie pour obtenir un résultat. »
« La source vitale doit toujours être la vie elle-même, non une autre personne. »
« Seul le savoir qui mène à la sagesse vous apporte le bonheur et non celui qui mène au pouvoir ».
« Un peu de paix, beaucoup de douceur, un peu de sagesse quand je sens cela en moi, tout va bien.
« Il faut laisser les choses pour ceux qu’elles sont au lieu de vouloir les hisser à des altitudes impossibles et c’est en les laissant être ce quelles sont qu’on leur permet de déployer enfin leur valeur véritable. Partir d’un absolu qui n’existe pas et que de surcroit on ne veut pas vraiment c’est s’interdire de vivre la vie dans ses véritables dimensions. »
« Lorsque l’on a de l’aversion pour son prochain, on doit en chercher la racine dans le dégout de soi-même. »
« Il faut laisser à chacun la liberté de vivre selon sa nature, à vouloir modeler l’autre sur l’image qu’on se fait de lui, on finit par ce heurté à un mur et on est toujours trompé non par l’autre, mais par ses propres exigences. »
« Il faut d’abord apprendre à se pardonner ses défauts si on veut pardonner aux autres. C’est peut-être l’un des apprentissages les plus difficiles pour un être humain. »
« Les hommes se servent de l’autre pour se laisser persuader d’une chose à laquelle au fond de leur cœur il ne croie pas. On cherche dans l’autre un instrument pour couvrir le son de sa voix intérieure. Si chacun de nous écoutait un peu plus sa voix intérieure, s’il essayait de faire retentir une en soi-même, alors il y aurait beaucoup moins de chaos dans le monde. »
« Ce qu’on a obtenu librement de soi-même est plus solidement fondé et plus durable que ce qui s’est développé sous la contrainte. »
« Regarder la mort en face et l’accepter comme partie intégrante de la vie, c’est élargir cette vie, par peur de la mort et refus de l’accepter, c’est le meilleur moyen de ne garder qu’un pauvre petit bout de vie mutilée méritant à peine le non vie. »
« En apprenant à connaître ses forces et ses faiblesses et à les accepter, on accroît sa force. »
« Quand la vie se fait plus rude et plus menaçante elle est aussi plus riche dans la mesure où l’on a renoncé à ses exigences et où l’on accueille avec gratitude et comme un don du ciel tout ce qui reste de bon. »
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