Par renal
Extraits du livre « L’enfant qui savait »
De François Garagnon.
Mon grand rêve, c’est de faire en sorte que tout être prenne conscience, là où il est, et quelle que soient son âge et sa condition, que chaque jour qui vient, il a la possibilité de réaliser ce qui, hier, n’était encore qu’un rêve ! Et que la force des habitudes ne l’éloigne jamais durablement de cette conviction.
Un être ne peut trouver son accomplissement s’il ne connaît pas à la fois l’enracinement et l’envol. Comment peut-on considérer comme « brillant » celui qui erre sans joie sur les marches ternes du savoir, même s’il est le premier de la classe, tandis que son regard, justement, perd peu à peu de son éclat ? Comment est-il possible d’imaginer une autre pédagogie que celle qui repose sur la confiance, ouvrant sur le grand large d’horizons encore inexplorés ? Les paroles lumineuses sont les paroles de confiance, de gratitude, de tendresse, d’encouragement. Elles donnent à celui qui les reçoit un côté ailé, comme affranchi des pesanteurs terrestres.
Fais ce que tu as à faire, et ne t’attarde pas sur ce que les autres ne font pas. Attache-toi au murmure des profondeurs, et non pas aux agitations de surface. Cherche l’exaltation dans les petites choses fidèles, pas dans les coups d’éclat éphémères. (A suivre...)
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