Par renal
Extraits du livre « La sagesse expliquée à ceux qui la cherchent »
De Frédéric LENOIR
Résumé : « Tu aspires sans doute, ami lecteur, à une vie réussie. Non pas nécessairement à réussir dans la vie, mais à mener une existence bonne et heureuse. Depuis toujours, partout dans le monde, des hommes et des femmes nourrissent cette aspiration et travaillent à la mettre en œuvre. Tous estiment que ce qui donne sens à notre vie, c'est de grandir en humanité. Je suis pour ma part convaincu que cet idéal philosophique de sagesse reste l'objet d'une quête on ne peut plus actuelle, car nous ne sommes pas sur terre seulement pour assurer notre sécurité matérielle, nous divertir et consommer. » Comment être soi et s'accorder au monde? Devenir plus aimant et vertueux? Trouver le chemin de la libération intérieure? Grandir dans la joie et trouver la sérénité?
Autant de questions auxquelles Frédéric Lenoir, lui-même en quête de sagesse depuis l'adolescence, répond avec sincérité et simplicité, nous conduisant à sa suite sur les traces de ses inspirateurs, tels Épicure, Épictète, le Bouddha, Tchouang-tseu, Montaigne, Spinoza ou Etty Hillesum, s'inspirant même de la sagesse des enfants.
Un livre lumineux et dense comme la sagesse.
Désirons être le plus profondément et durablement heureux, donnons-nous les moyens d'y parvenir, et les vents pourront nous être favorables. Désirons devenir des êtres humains plus intelligents, lucides, bons et responsables, et nous aurons toutes chances de devenir meilleur. Alors que si nous ne désirons rien de tout cela, il est peu probable que nous grandissions en humanité. Il faut vouloir faire de sa vie une œuvre d'art pour que celle-ci nous aide à y parvenir.
Le philosophe désire la sagesse, mais il ne veut pas s'illusionner, c'est pourquoi il utilise son intelligence afin de discerner ce qui est vrai, ou juste, de ce qui ne l'est pas. Le philosophe n'est donc ni un intellectuel, ni un professeur, ni un spécialiste, mais un aventurier de l'esprit qui cherche à mener une vie bonne et heureuse avec lucidité. Comme le résume André Comte-Sponville: «La sagesse, c'est le maximum de bonheur dans le maximum de lucidité. »
La philosophie telle que la concevait les Anciens n'a pas pour objectif de former des spécialistes, mais de former des hommes.
Bref, philosopher, c'est apprendre à vivre. Et c'est la raison pour laquelle les écoles de sagesse grecques et romaines proposaient à leurs adeptes divers exercices spirituels: la pratique de l'attention, l'examen de conscience, l'apprentissage de maximes de vie, la maîtrise de soi, les thérapies des passions, les souvenirs de ce qui est bien, etc. Les pères de l'Église chrétienne se sont par la suite inspirés de certaines de ces pratiques en les réinscrivant dans une perspective religieuse. (A suivre)
Martinique aout 2018
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