• Les 7 bien-être capitaux. Les liens du cœur

    Extraits du livre de François Garagnon

    « Les 7 bien-être capitaux. »

     

    Les liens du cœur

     

    L'un des grands mystères de la vie tient dans cette inclination aussi universelle qu'intemporelle : aimer et se sentir aimé. Nous sommes nés de l'amour, et nous mourrons en sachant que ce que l'on retiendra de nous, c'est ce que nous avons accompli par amour. Albert Camus a eu un jour cette parole admirable : « Si j'avais à écrire un livre de morale, il aurait cent pages et quatre-vingt dix neuf seraient blanches. Sur la dernière, j'écrirais : je ne connais qu'un seul devoir, et c'est celui d'aimer ».

     

    Une personne a besoin de deux sécurités pour grandir: l'estime de soi et la confiance en l'autre. Si l'une ou l'autre est abîmée ou en déficit, il se produira une déperdition d'énergie et une perte du goût de la vie, de nature à remettre en cause toutes nos promesses de bien-être.

     

    Le respect est un principe de réciprocité. Dans une relation, il importe qu'il y ait une confiance partagée et un respect mutuel.

    Les liens du cœur se nouent à plusieurs degrés. Ceux-ci s'appellent: sympathie, camaraderie, amitié, fraternité, complicité affective, tendresse, amour, ferveur passionnée, intimité, communion ... Même s'il est dans la nature de toute relation d'évoluer, il convient de bien discerner le degré d'incandescence de nos sentiments, et d'être clair vis-à-vis de l'autre tout autant que de soi-même, afin que la relation ne soit pas abîmée par des engagements affectifs reposant sur des quiproquos ou des attentes non partagées.

     

    L’amour ne trouve ses lettres de noblesse que dans les liens inconditionnels. On n'aime pas quelqu'un pour telle qualité ou telle autre, pour tel penchant charmant ou pour tel aspect irrésistible de sa personnalité. On l'aime entièrement et pour lui-même, jusque dans ses zones d'ombres et ses pauvretés imprévisibles - défauts, faiblesses et vulnérabilités comprises. La communication est très importante dans une relation à deux. La parole a un pouvoir de mise au point, de clarification et d'élucidation permettant de dissiper le brouillard. Toutefois, pour atteindre, le beau fixe, il est un autre don, supérieur, qu'il est nécessaire de convoquer: l'esprit de communion. C'est le seuil de la relation à partir duquel il n'est plus besoin de mots pour se comprendre, et où le silence de l'autre n'est plus un vide à remplir mais une complicité à respecter

     

    Oui, nous pouvons partager avec quelqu'un d'autre ce que nous tenons pour essentiel, ce qui nous exalte comme ce qui nous révolte, ce que nous adorons comme ce que nous abhorrons. Avec la certitude d'être compris et respecté, même si l'autre ne partage pas forcément tous nos points de vue et états d'âme. Surtout, nous atteignons ce sommet du bien-être: nous sentir unique et irremplaçable.

     

    Le bien-être sentimental : aimer et se savoir aimer pour ce que l'on est véritablement; savoir que l'on peut faire confiance, se reposer entièrement sur quelqu'un, être compris quoi qu'il arrive, quoi qu'il en soit. Développer des liens familiaux très forts avec ses proches, ses enfants ...

    Situation optimale: quand on aime ou quand on est aimé de manière inconditionnelle.

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :