• Simon

    Un pasteur disait un soir, assez soucieux, au concierge de son église :
    - Je suis tracassé par le fait que chaque jour à midi, depuis des semaines, un pauvre vieux, aux habits râpés, entre dans l'église. Je peux le voir depuis la fenêtre du presbytère : il s'avance vers le ch
    œur, il n'y reste que quelques minutes, puis il ressort. Cela me paraît bien mystérieux et je m'inquiète de peur qu'il y ait un vol ou une dégradation. J'aimerais bien que vous puissiez l'interroger.

    Le lendemain, et plusieurs jours de suite, le concierge vérifie qu'en effet ce pauvre visiteur, sur le coup de midi, entre dans l'église pour un court moment, puis sort sans hâte. Il l'accoste enfin :
    - Bonjour. Je vous vois venir très régulièrement à l'église. Savez-vous que vous êtes un des plus fidèles paroissiens ?
    - Je viens prier, dit tranquillement le vieil homme.
    - Allons donc ! Vous ne restez pas assez longtemps pour cela. Vous allez seulement jusqu'à l'autel puis vous repartez. Qu'est-ce que cela signifie ?
    - C'est exact, reprend le vieil homme. Mais, voyez-vous, je ne sais pas faire une longue prière. Pourtant, je viens chaque jour à midi et je lui dis simplement : " Jésus... c'est Simon !" Puis j'attends une minute et je m'en retourne. C'est une petite prière, mais je crois qu'il m'entend.

    Peu après, le pauvre Simon est renversé par un camion. On le transporte à l'hôpital. Là, malgré les efforts du personnel, beaucoup de malades sont grincheux et irrités, se plaignant du matin au soir. Mais voilà qu'un jour, une infirmière entend un éclat de rire ; elle s'étonne et demande :
    - Qu'est-ce qui se passe ? Vous voilà aujourd'hui de bonne humeur comme je ne vous ai jamais vu !
    - Oh, c'est à cause du vieux Simon ! Il souffre, il a mal, mais jamais il ne se plaint. Il est toujours joyeux, content, patient. Il parle à chacun de nous, il écoute, il nous donne du courage.

    L'infirmière se dirige vers le lit de Simon :
    - Vous avez fait un miracle, vous faites envie à tous, vous êtes toujours heureux et joyeux, malgré vos douleurs. C'est formidable, merci !
    - Comment ne le serais-je pas, répond Simon, c'est grâce à mon visiteur, lui me rend heureux jour après jour.
    - Votre visiteur ? Mais, Simon, il n'y a jamais personne qui vient vous voir, vous êtes seul du matin au soir, je n'ai rencontré aucun membre de votre famille ni aucun ami. Alors quand vient-il ?
    - Tous les jours à midi, répond Simon dans un élan joyeux. Il se tient, là, au pied de mon lit. Je le vois, il me dit: » Simon... c'est Jésus !"

    Anonyme, d'origine anglaise

    Place Saint Pierre bénédiction du Pape (11)

    votre commentaire
  • Il y a des gens qui « existent » pour nous.

    Peut-être ne les avons-nous vus, aperçus, qu'une seule fois.

    Peut-être en avons-nous seulement entendu parler.

    Cependant ils sont parmi ces témoins intérieurs
    qui nous accompagnent, qui nous sont force et lumière pour vivre.
     
    Tel souvenir, telle image d'homme ou de femme

    m'aide à vivre depuis des années.

    J'ai besoin de savoir que ce sourire, cet humour, ce regard
    sont toujours vivants,
    même de bien loin dans l'espace et dans le temps.
    Si je savais qu'ils se sont éteints,
    le monde et ma vie en seraient ternis et affaiblis.
    Comme si l'on annonçait que désormais il n'y aura plus d'étoiles.
     
    Ces êtres crient la vie.
    Ils sont source, pour beaucoup,

    fontaine vive de liberté,

    chant d'humanité.
     
    Bien au-delà du sommeil de la mort,
    leur parole, leurs gestes, leur visage unique
    donne la vie.
    La contagion de leur être, jusqu'où ira-t-elle,
    fécondité sans limite ?
     
    Même si je n'y donne pas un instant de pensée,
    j'ai besoin de l'herbe de la colline, des choeurs des grillons l'été,
    des enfants partout dans le monde :
    je suis tissé de tous ces êtres.
    Mais comme j'ai besoin de la silhouette et de la démarche
    des compagnons intimes de ma vie...
     
    Et peut-être qu'eux aussi,
    à quelques paliers de la mémoire vivante
    qui nourrit la ferveur de leur visage,
    ont besoin de me reconnaître
    et de savoir que je suis toujours
    le frère entré chez eux.
     

    Gérard Bessière, 2 février 1970

    DSCN1587

    votre commentaire
  • Un monde meilleur

     

    Il y a des moments dans la vie

    où la présence de l'autre nous manque tellement

    qu'on espère sans cesse sa présence

     

    Rêve à ce qui te fait plaisir

    va où tu veux aller

    sois où tu aimerais être

    parce que tu as seulement une vie pour faire ce que tu veux

     

    Que sur ton chemin tu trouves...

    suffisamment de bonheur pour rester douce

    suffisamment d'épreuves pour devenir force

    suffisamment de peine pour rester humaine

    suffisamment d'espoir pour être heureuse

     

    Les personnes plus heureuses

    n'ont pas nécessairement le meilleur de tout ;

    simplement, elles exploitent au maximum

    tout ce qui se trouve sur leur route

     

    Le bonheur attend...

    ceux qui pleurent, ceux qui souffrent,

    ceux qui cherchent, ceux qui se dévouent,

    ceux qui s'aiment...

    parce que seules ces personnes peuvent apprécier l'importance de ces choses

    qui laissent des traces dans la vie

     

    Oublie le passé,

    abandonne derrière toi tes erreurs et tes peines,

    l'amour naît avec un sourire et grandit avec un baiser

     

    Ce message est destiné à toutes les personnes qui signifient quelque chose pour moi

    à celles qui ont marqué ma vie d'une façon ou d'une autre...

    à celles qui m'ont fait sourire quand j'en avais le plus besoin...

    à celles qui m'ont fait voir le bon côté des choses quand je voyais seulement le pire...

    à toutes celles à qui je veux dire combien j'apprécie leurs amitiés

    ou simplement... merci de m'avoir donné un aperçu d'un monde meilleur.

    Anonyme

    Un monde meilleur


    votre commentaire
  • Rappelle-toi...

    Rappelle-toi...

     

    Que si un rien fait souffrir

    un rien aussi fait plaisir...

     

    Que tu peux être semeur

    d'optimisme, de courage, de confiance...

     

    Que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres...

    que tu peux, en tout temps, dire un mot aimable...

     

    Que ton sourire non seulement t'enjolive,

    mais qu'il embellit l'existence de ceux qui t'approchent...

     

    Que tu as des mains pour donner

    et un coeur pour pardonner...

     

    Thomas Merton


    votre commentaire
  • Veux-tu simplement m'écouter ?

    Quand je te demande de m'écouter
    et que tu commences à me donner des conseils,
    je n'ai pas de réponse à ma demande.

    Quand je te demande de m'écouter
    et que tu commences à me dire pourquoi je ne devrais pas ressentir cela,
    je ne me sens pas respecté.

    Quand je te demande de m'écouter
    et que tu commences à vouloir faire quelque chose pour résoudre mon problème,
    je ne me sens pas aidé, aussi étrange que cela puisse paraître.

    Ecoute, tout ce que je te demande, c'est que tu m'écoutes.
    Non pas que tu parles ou que tu fasses quelque chose :
    je te demande simplement de m'écouter.

    Les conseils sont bon marché.
    Pour deux euros, j'aurai dans le même journal
    le courrier du cœur et mon horoscope.

    Je veux agir par moi-même, je ne suis pas impuissant,
    peut-être un peu découragé ou hésitant,
    mais non impotent.

    Quand tu fais quelque chose pour moi,
    que je peux et ai besoin de faire moi-même,
    je me sens dévalorisé et je ne progresse pas.

    Mais quand tu acceptes comme un simple fait
    que je ressente ce que je ressens (peu importe la rationalité),
    je peux arrêter de chercher à te convaincre,
    et je peux essayer de commencer à comprendre
    ce qu'il y a derrière mes sentiments apparemment irrationnels.

    Lorsque je vois clair, les réponses deviennent évidentes
    et je n'ai pas besoin de conseil.

    Les sentiments qui semblaient irrationnels deviennent intelligibles
    quand nous comprenons ce qu'il y a derrière.

    Peut-être est-ce pour cela que la prière marche, parfois, car Dieu ne parle pas.
    Il ne donne pas de conseils à ceux qui n'en demandent pas.
    Il n'essaye pas d'arranger les choses sans se soucier de ma liberté.

    Alors, s'il te plaît, écoute-moi.
    Et quand tu voudras que je t'écoute, demande-le-moi et je t'écouterai.

    Auteur anonyme indien

    scan286

     


    votre commentaire
  •  

    Aime-Moi

    Aime-Moi, tel que tu es.

    Je connais ta misère, les combats et les tribulations de ton âme ; la faiblesse et les infirmités de ton corps ; je sais ta lâcheté, tes péchés, tes défaillances ; je te dis quand même : "Donne-Moi ton cœur, aime-Moi comme tu es."

    Si tu attends d'être un ange pour te livrer à l'amour, tu ne m'aimeras jamais. Même si tu retombes souvent, dans ces fautes que tu voudrais ne jamais connaître, même si tu es lâche dans la pratique de la vertu, je ne te permets pas de ne pas M'aimer. Aime-Moi comme tu es.

    A chaque instant et dans quelque position que tu te trouves, dans la ferveur ou dans la sécheresse, dans la fidélité ou dans l'infidélité. Aime-Moi tel tu es.

    Je veux l'amour de ton cœur indigent ; si pour m'aimer tu attends d'être parfait, tu ne m'aimeras jamais. Ne pourrais-je pas faire de chaque grain de sable un séraphin tout radieux de pureté, de noblesse et d'amour ? Ne pourrais-je pas, d'un seul signe de ma volonté faire surgir du néant des milliers de saints, mille fois plus parfaits et plus aimants que ceux que j'ai créés ? Ne suis-je pas le Tout-Puissant ? Et s'il me plaît de laisser pour jamais dans le néant ces êtres merveilleux et de leur préférer ton pauvre amour !

    Mon enfant, laisse-moi t'aimer, je veux ton cœur.

    Je compte bien te former mais en attendant, je t'aime comme tu es.

    Et je souhaite que tu fasses de même : je désire voir, du fond de ta misère, monter l'amour. J'aime en toi jusqu'à ta faiblesse.

    J'aime l'amour des pauvres ; je veux que, de l'indigence, s'élève continuellement ce cri : Seigneur, je vous aime. C'est le chant de ton cœur qui m'importe. Qu'ai-je besoin de ta science et de tes talents ? Ce ne sont pas des vertus que je te demande, et si je t'en donnais, tu es si faible que bientôt l'amour-propre s'y mêlerait : ne t'inquiète pas de cela. J'aurais pu te destiner à de grandes choses : Non, tu seras le serviteur inutile, je te prendrai même le peu que tu as, car je t'ai créé pour l'amour. Aime!

    L'amour te fera faire tout le reste sans que tu y penses ; ne cherche qu'à remplir le moment présent de ton amour. Aujourd'hui je me tiens à la porte de ton cœur comme un mendiant, Moi, le Seigneur des seigneurs. Je frappe et j'attends, hâte-toi de m'ouvrir, n'allègue pas ta misère. Ton indigence, si tu la connaissais pleinement, tu mourrais de douleur. Cela seul qui pourrait me blesser le coeur, ce serait de te voir douter et manquer de confiance. Je veux que tu penses à moi à chaque heure du jour et de la nuit, je ne veux pas que tu poses l'action la plus insignifiante pour un motif autre que l'amour. Quand il te faudra souffrir, je te donnerai la force ; tu m'as donné l'amour, je te donnerai d'aimer au-delà de ce que tu as pu rêver.

    Mais souviens-toi : "Aime-Moi, tel que tu es."

    N'attends pas d'être un saint pour te livrer à l'Amour, sinon tu n'aimeras jamais.

    Anonyme, mis en forme par le père Henri Caffarel, Cahiers sur l'Oraison n°120, novembre-décembre 1971

    scan326

    votre commentaire
  • L'invitation
     
    Je ne m'intéresse pas à la façon dont tu gagnes ta vie,
    Je veux savoir à quoi tu aspires,
    Et si tu oses rêver de réaliser le désir ardent de ton coeur.
     
    Je ne m'intéresse pas à ton âge.
    Je veux savoir, si pour la quête de l'amour et de tes rêves,
    Pour l'aventure de te sentir vivre,
    Tu prendras le risque d'être considéré comme fou.
     
    Je ne m'intéresse pas aux astres qui croisent ta lune.
    Je veux savoir si tu as touché le centre de ta propre souffrance,
    Si les trahisons vécues t'ont ouvert,
    Ou si tu t'es fané et renfermé par craintes de blessures ultérieures.
     
    Je veux savoir si tu peux vivre avec la douleur, la tienne ou la mienne,
    Sans t'agiter pour la cacher, l'amoindrir ou la fixer.
    Je veux savoir si tu peux vivre avec la joie, la tienne ou la mienne,
    Si tu oses danser, envahi par l'extase jusqu'au bout des doigts et des orteils
    Sans être prudent ou réaliste et sans te souvenir des conventions du genre humain.
     
    Je ne m'intéresse pas à la véracité de l'histoire que tu racontes.
    Je veux savoir si tu es capable de décevoir quelqu'un pour rester fidèle à toi-même,
    Si tu supportes l'accusation d'une trahison, sans pour autant devenir infidèle à ton âme
     
    Je veux savoir si tu sais faire confiance, et si tu es digne de confiance.
     Je veux savoir si tu peux voir la beauté, même lors des jours sombres
     Et si tu peux trouver la source de ta vie dans la présence de cette beauté.
     
    Je veux savoir si tu peux vivre avec l'échec, le tien ou le mien,
    Et malgré cela rester debout au bord du lac
    Et crier: "Oui!" au disque argenté de la lune.
     
    Je ne m'intéresse pas à l'endroit où tu vis ni à la quantité d'argent que tu as.
    Je veux savoir si après une nuit de chagrin et de désespoir,
    Tu peux te lever et faire ce qui est nécessaire pour les enfants.
    Je ne m'intéresse pas à ce que tu es, ni comment tu es arrivé ici.
    Je veux savoir si tu peux rester au centre du feu avec moi, sans reculer.
     
    Je ne m'intéresse pas à ce que tu as étudié, ni où, ni avec qui.
    Je veux savoir ce qui te soutient à l'intérieur, lorsque tout le reste s'écroule.
    Je veux savoir si tu peux être seul avec toi-même,
    Et si tu aimes véritablement la compagnie de tes moments vides."
     
    Oriah Mountain Dreamer (an Indian Elder)

    chat 2204

    votre commentaire
  • Les oiseaux larmes

    Les larmes sont une sorte d'oiseaux
    qui habitent le coeurs des êtres.
    Quelquefois, elles apparaissent en bande :
    Souvent, ce n'est qu'une seule qui prend
    son envolée pour se poser sur le bord d'une paupière.

    En s'envolant de nous,
    ces oiseaux larmes entraînent comme des pierres
    sous leurs ailes de la douleur
    qui rend le coeur si lourd à porter.

    Mais pour ce rendre jusqu'aux yeux,
    d'où ils s'échappent, ils doivent lutter
    contre les vents de l'indifférence de l'orgueil;
    ceux-là qui, quelquefois attrapent les oiseaux
    dans un grand filet, les gardent prisonniers
    en une boule au centre de la gorge.

    Ne capturons jamais d'oiseaux larmes,
    ce sont des messagers du monde de notre coeur.
    Ils ont quelque chose à dire, à montrer aux autres.
    Les oiseaux larmes chantent la beauté de notre être.

    Lorsqu'une larme jaillit des yeux d'un être
    pour se laisser glisser sur la joue,
    cueillez-la d'un baiser...
    Elle donnera à vos lèvres des paroles d'amour.

    auteur inconnu

    petit_oiseau_028

     


    votre commentaire
  • Je sais que tu as mille et une raisons de désespérer,
    Mais je voudrais te crier qu'il y a aussi mille et une autres raisons d'espérer !
    Ne laisse pas gagner ton coeur par les marées noires des mauvaises nouvelles,
    Pour changer le monde, il faut d'abord changer ton regard.

    Regarde et cueille chaque jour, autour de toi, au creux du quotidien,
    Ces mille et une fleurs d'espérance :
    Celles qui poussent au milieu des plus sinistres tours de béton,
    Des plus monotones lieux de transport ou de travail,
    De la plus froide chambre d'hôpital,
    De la plus humble décision, personnelle ou collective, pour la justice.

    Regarde et vois tous ces hommes et toutes ces femmes
    Qui ne font pas « la une » des journaux, mais qui inventent, jour après jour,
    De nouvelles manières de vivre, de partager, d'espérer,
    Et qui manifestent que le Royaume de Dieu est à la portée de la main.

    Regarde et vois tous ces hommes et toutes ces femmes
    Qui, au lieu de crier que Dieu est aveugle, lui prêtent leurs yeux ;
    Qui, au lieu de crier que Dieu est manchot, lui prêtent leurs mains ;
    Qui, au lieu de crier que Dieu est muet, lui prêtent leurs voix.

    Regarde et entends,
    Car le monde actuel a besoin de retrouver ce « regard du coeur »,
    Et de cueillir ces fleurs de l'espérance
    Pour mieux respirer et pour mieux vivre.

    Jeannette, Petite Soeur de l'Assomption,
    à partir d'une prière de St François d'Assise

     

    Ile de Ré, Notre Dame des Flux et des reflux (1)

    votre commentaire
  •  

    Ne pas être dépendant : Il ou elle n'est pas disponible ? Ce n'est pas si grave. Nous pouvons aller seul en balade ou inviter la voisine qui, justement, en meurt d'envie.

    Ne rien demander en échange : L'amitié rime mal avec comptabilité. Ce qui fait tout son prix, c'est précisément sa gratuité : "Je te donne parce que je t'aime." Ce qui ne veut pas dire qu'il faut en faire trop. Chacun a droit à son jardin secret

    Savoir écouter : Combien d'occasions ratées pour n'avoir pas su écouter au bon moment ? Les amis sont d'abord ceux qui savent se taire et être disponibles quand on en a besoin.

    Respecter le secret : Une confidence, un détail de la vie privée... l'autre nous a fait confiance. Savoir garder le silence est la preuve que cette confiance est méritée.

    Être là en cas de coup dur : C'est la première chose que nous attendons de nos amis. Chacun trouve, selon son caractère, la façon d'être présent et de montrer son affection.

     

    Prendre les gens comme ils sont : Nous avons tous nos défauts ; c'est aussi ce qui fait notre charme. Inutile de demander aux autres de changer... Les choses sont tellement plus simples quand on peut rester soi-même sans crainte d'être critiqué.

    Accepter les différences : C'est ce qui fait tout l'intérêt d'une relation. On n'est pas d'accord sur tout, et alors ? L'autre a peut-être une façon de voir les choses ou de penser la vie qui peut enrichir notre propre jugement

    Ne pas juger : L'autre a fait une erreur ou s'est comporté d'une façon qui nous déplaît ? Inutile de le critiquer. Il vaut mieux essayer de comprendre. Ce qui n'empêche pas la franchise : "voilà ce que je pense, mais tu fais ce que tu veux".

    Partager ce que l'on aime : Un livre, un disque, un film, une balade à pied, la visite d'un musée... l'amitié a besoin de ces "carburants" pour vivre et se développer. C'est aussi en faisant ensemble que l'on apprend à s'apprécier mutuellement.

    Faire signe : Un petit bonjour, une carte postale, un cadeau... sont autant de façons de dire : "Je pense à toi". Avec de petites attentions, on entretient l'amitié.

    scan320

    votre commentaire

  • Rôdant, triste et solitaire
    Dans la forêt du mystère,
    J’ai crié le cœur très las :
    - « La vie est triste ici-bas ! »
    L’Écho m’a répondu : « Bah ! »
    – « Écho, la vie est méchante ! »
    Et, d’une voix bien touchante,
    L’Écho m’a répondu : « Chante ! »
    – « Écho, Écho des grands bois,
    Lourde, trop lourde est ma croix ! »
    L’Écho m’a répondu : « Crois ! »
    – « La haine en moi va germer,
    Dois-je rire ou blasphémer ? »
    Et l’Écho m’a dit : « Aimer ! »
    Comme l’Écho des grands bois
    M’a conseillé de le faire :
    J’aime, je chante et je crois !
    Et je suis heureux sur terre !
    <o:p></o:p>

    Théodore Botrel (1868-1925)

     

    photos376

     


    votre commentaire
  •  

    Avant de juger...

     

     C'est tellement facile de trouver ce qui ne fonctionne pas
    dans la vie des autres.

    Nous nous disons souvent :
    "Si j'étais à sa place,
    je ferais telle chose, telle chose, telle chose !"

    Mais avons-nous déjà pensé
    que si nous étions réellement à la place de l'autre personne,
    vraiment dans ses souliers,
    nous serions alors aux prises avec ses émotions,
    ses préjugés, ses réactions, ses inquiétudes,
    ses ambitions, ses objectifs, ses inhibitions,
    ses instincts, bref,
    nous aurions son passé,
    son présent et son avenir
    et il est fort probable que nous agirions
    exactement de la même façon qu'elle ?

    Avant de condamner quelqu'un,
    essayons non seulement de le comprendre,
    mais de vibrer au même diapason que lui
    et nous constaterons alors
    que nos émotions ressemblent aux siennes.
     

    DSCN0781.JPG

     


    votre commentaire
  • Une femme dit alors:
    "Parle-nous de la Joie et de la Tristesse."
    Il répondit:
    Votre joie est votre tristesse sans masque.
    Et le même puits d'où jaillit votre rire a souvent été rempli de vos larmes.
    Comment en serait-il autrement ?
    Plus profonde est l'entaille découpée en vous par votre tristesse, plus grande est la joie que vous pouvez abriter.
    La coupe qui contient votre vin n'est-elle pas celle que le potier flambait dans son four ?
    Le luth qui console votre esprit n'est-il pas du même bois que celui creuse par les couteaux ?
    Lorsque vous êtes joyeux, sondez votre coeur, et vous découvrirez que ce qui vous donne de la joie n'est autre que ce qui causait votre tristesse.
    Lorsque vous êtes triste, examinez de nouveau votre coeur. Vous verrez qu'en vérité vous pleurez sur ce qui fit vos délices.

    Certains parmi vous disent: "La joie est plus grande que la tristesse", et d'autres disent: "Non, c'est la tristesse qui est la plus grande."
    Moi je vous dit qu'elles sont inséparables.
    Elles viennent ensemble, et si l'une est assise avec vous, a votre table, rappelez-vous que l'autre est endormie sur votre lit.

    En vérité, vous êtes suspendus, telle une balance, entre votre tristesse et votre joie.
    Il vous faut être vides pour rester immobiles et en équilibre.
    Lorsque le gardien du trésor vous soulève pour peser son or et son argent dans les plateaux, votre joie et votre tristesse s'élèvent ou retombent.

    Khalil Gibran

     

    20040800 Corse Guagno-les-Bains Gîte_0640.JPG

    votre commentaire
  • Un homme dit:" Parle-nous de la Connaissance de soi"
    Il répondit:
    " Vos cœurs connaissent en silence les secrets des jours et des nuits.
    Mais vos oreilles se languissent d'entendre la voix de la connaissance en vos cœurs.
    Vous voudriez savoir avec des mots ce que vous avez toujours su en pensée.
    Vous voudriez toucher du doigt le corps nu de vos rêves.

    Et il est bon qu'il en soit ainsi.
    La source secrète de votre âme doit jaillir et couler en chuchotant vers la mer,
    Et le trésor de vos abysses infinis se révéler à vos yeux.
    Mais qu'il n'y ait point de balance pour peser votre trésor inconnu,
    Et ne sondez pas les profondeurs de votre connaissance avec tige ou jauge,
    Car le soi est une mer sans limites ni mesures.

    Ne dites pas: "J'ai trouvé la vérité", mais plutôt: "J'ai trouvé une vérité".
    Ne dites pas: "J'ai trouvé le chemin de l'âme". Dites plutôt: "J'ai rencontre l'âme marchant sur mon chemin".
    Car l'âme marche sur tous les chemins.
    L'âme ne marche pas sur une ligne de crête, pas plus qu'elle ne croît tel un roseau.
    L'âme se déploie, comme un lotus aux pétales innombrables. "

    Khalil Gibran

     

    20040800 Corse Cargèse_0456.JPG

    votre commentaire
  •  

    Comblé

     

    J’ai demandé à Dieu la force pour atteindre le succès ;
    Il m
    ’a rendu faible afin que j’apprenne humblement à obéir.

    J’ai demandé la santé pour faire de grandes choses ;
    Il m’a donné l’infirmité pour que je fasse des choses meilleures.

    J’ai demandé la richesse pour pouvoir être heureux ;
    Il m
    ’a donné la pauvreté pour pouvoir être sage.

    J’ai demandé la puissance pour obtenir l’estime des hommes ;
    Il m’a donné la faiblesse pour que j’éprouve le besoin de Dieu.

    J’ai demandé un compagnon afin de ne pas vivre seul ;
    Il
    m’a donné un coeur afin que je puisse me réjouir de toutes choses.

    ...

    Je n’ai rien eu de ce que j’avais demandé,
    mais j’ai reçu tout ce que j’avais espéré.

    Presque en dépit de moi-même,
    les prières que je n
    ’avais pas formulées ont été exaucées.

    Je suis parmi les hommes, le plus richement comblé.

     

    Texte gravé dans un institut de réadaptation à New York

     

    DSCN1732

     


    votre commentaire

  •  

    Larmes de femme

    Un petit garçon demanda à sa mère :
    - Pourquoi pleures-tu ?
    - Parce que je suis une femme, lui répondit-elle.
    - Je ne comprends pas, dit-il.

    Sa mère le prit dans ses bras et lui dit :
    - Et jamais tu ne comprendras.

    Plus tard le petit garçon demanda à son père :
    - Pourquoi maman pleure-t-elle ? Je ne comprends pas !
    - Toutes les femmes pleurent sans raison, fut tout ce que son père put lui dire.

    Devenu adulte, il demanda à Dieu :
    - Seigneur, pourquoi les femmes pleurent-elles aussi facilement ?

    Et Dieu répondit :
    - Quand j'ai fait la femme, elle devait être spéciale.
    J'ai fait ses épaules assez fortes pour porter le poids du monde ;
    et assez douces pour être confortables.
    Je lui ai donné la force de donner la vie,
    et celle d'accepter le rejet qui vient souvent de ses enfants.

    « Je lui ai donné la force pour lui permettre de continuer quand tout le monde abandonne,
    et celle de prendre soin de sa famille en dépit de la maladie et de la fatigue.
    Je lui ai donne la sensibilité pour aimer ses enfants d'un amour inconditionnel,
    même quand ces derniers l'ont blessée durement.

    « Je lui ai donné la force de supporter son mari dans ses défauts
    et de demeurer à ses côtés sans faiblir.
    Et finalement je lui ai donné des larmes à verser quand elle en ressent le besoin.

    « Tu vois mon fils, la beauté d'une femme n'est pas dans les vêtements qu'elle porte,
    ni dans son visage, ou dans la façon de se coiffer les cheveux.
    La beauté d'une femme réside dans ses yeux.
    car c'est la porte d'entrée de son coeur - le lieu où réside l'amour.
    Et c'est souvent par ses larmes que tu vois passer son coeur.

    « Toutes les femmes sont belles,
    et nous devons les encourager à s'aimer telles qu'elles sont
    et à avoir une juste estime d'elles-mêmes. »

    Anonyme

    scan959

    2 commentaires
  • Le déserteur

    Monsieur le président
    Je vous fais une lettre
    Que vous lirez peut-être
    Si vous avez le temps.

    Je viens de recevoir
    Mes papiers militaires
    Pour partir à la guerre
    Avant mercredi soir.

    Monsieur le président
    Je ne veux pas la faire
    Je ne suis pas sur terre
    Pour tuer des pauvres gens.

    C'est pas pour vous fâcher
    Il faut que je vous dise
    Ma décision est prise
    Je m'en vais déserter.

    Depuis que je suis né
    J'ai vu mourir mon père
    J'ai vu partir mes frères
    Et pleurer mes enfants.

    Ma mère a tant souffert
    Qu'elle est dedans sa tombe
    Et se moque des bombes
    Et se moque des vers.

    Quand j'étais prisonnier
    On m'a volé ma femme
    On m'a volé mon âme
    Et tout mon cher passé.

    Demain de bon matin
    Je fermerai ma porte
    Au nez des années mortes
    J'irai sur les chemins.

    Je mendierai ma vie
    Sur les routes de France
    De Bretagne en Provence
    Et je dirai aux gens :

    Refusez d'obéir
    Refusez de la faire
    N'allez pas à la guerre
    Refusez de partir.

    S'il faut donner son sang
    Allez donner le vôtre
    Vous êtes bon apôtre
    Monsieur le président.

    Si vous me poursuivez
    Prévenez vos gendarmes
    Que je n'aurai pas d'arme
    Et qu'ils pourront tirer.

    Boris Vian, 1955

    IMG_20141010_145404

     


    votre commentaire

  • La bonté

    Vivre en soi, ce n'est rien ;
    il faut vivre en autrui.

    A qui puis-je être utile
    et agréable, aujourd'hui ?
    Voilà, chaque matin,
    ce qu'il faudrait se dire.

    Et, le soir, quand des cieux
    la clarté se retire,
    heureux à qui son coeur
    tout bas a répondu :
    "Ce jour qui va finir,
    je ne l'ai pas perdu.
    Grâce à mes soins, j'ai vu,
    sur une face humaine,
    la trace d'un plaisir
    ou l'oubli d'une peine".

    Anonyme

    IMG_0846

    votre commentaire
  •  

    UN CREDO POUR LA VIE

    Ne te sous-estime pas en te comparant aux autres.

    C'est précisément parce que nous sommes tous différents que nous sommes uniques.

    Ne fixe pas tes buts en fonction des autres.

    Toi seul sais ce qui est bon pour toi.

    Sois toujours à l'écoute de tes plus profonds désirs.

    Tiens à eux comme à la vie, car sans eux, la vie n'est rien.

    Ne laisse pas la vie filer entre tes doigts en songeant au passé ou en rêvant à l'avenir.

    Vis ta vie jour après jour, et tu vivras ainsi intensément chaque jour de ta vie.

    Ne baisse pas les bras tant que tu as encore quelque chose à donner.

    Rien n'est jamais perdu tant que tu continues de lutter.

    N'aie pas peur d'admettre que tu n'es pas parfait.

    C'est ce lien fragile qui nous relie les uns aux autres.

    N'aie pas peur de prendre des risques.

    C'est en prenant des risques que le courage s'apprend.

    N'écarte pas l'amour de ta vie en prétendant qu'il n'existe pas.

    Le meilleur moyen de trouver l'amour est de le donner; le meilleur moyen de le perdre est de le retenir prisonnier; et le meilleur moyen de le garder est de lui donner des ailes.

    N'étouffe pas tes rêves. Ne pas avoir de rêves, c'est être sans espoir ; être sans espoir, c'est errer sans but.

    Ne fuis pas en avant tout au long de ta vie de sorte que tu oublies d'où tu viens et où tu vas.

    La vie n'est pas une course, mais un voyage dont il faut savoir goûter chaque étape.

    Auteur inconnu

     

    IMG_0095

     


    votre commentaire
  •  

    Si tu ne trouves pas le bonheur,

    C'est peut-être que tu le cherches ailleurs,

    Ailleurs que dans tes souliers...

    Ailleurs que dans ton foyer.

    Selon toi, les autres sont plus heureux,

    Mais toi, tu ne vis pas chez eux...,

    Tu oublies que chacun a ses tracas,

    Tu n'aimeras sûrement pas mieux son cas.

    Comment peux-tu aimer la vie, Si ton coeur est plein d'envies ?

    Si tu ne t'aimes pas, Si tu ne t'acceptes pas ?

    Le plus grand obstacle au bonheur, sans doute, C'est de rêver d'un bonheur trop grand,

    Sachons cueillir le bonheur au compte-gouttes,

    Ce sont les plus petites gouttes qui font les océans.

    Ne cherchons pas le bonheur dans nos souvenirs,

    Ne le cherchons pas non plus dans l'avenir.

    Cherchons le bonheur dans le présent,

    C'est là et là seulement qu'il nous attend.

    Le bonheur ce n'est pas un objet

    Que l'on peut trouver quelque part hors de nous.

    Le bonheur ce n'est qu'un projet

    Qui part de nous et se réalise en nous.

    Il n'existe pas de marchands de bonheur...

    Il n'existe pas de machine à bonheur...

    Il existe des gens qui croient au bonheur.

    Ce sont des gens qui font eux-mêmes leur bonheur.

    Si dans votre miroir votre figure vous déplaît,

    A quoi ça sert de briser le miroir...?

    Ce n'est pas lui qu'il faut casser !

    C'est vous qu'il faut changer.

    DSC_0270

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique