• Le secret du bonheur - conte africain !

    Un enfant demande à son père:

    - Dis papa, quel est le secret pour être heureux ?
    Alors le père demande à son fils de le suivre. Ils sortent de la maison, le père sur leur vieil âne et le fils suivant à pied. Et les gens du village de dire:
    - Mais quel mauvais père qui oblige ainsi son fils d'aller à pied !
    - Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison, dit le père.

    Le lendemain ils sortent de nouveau, le père ayant installé son fils sur l'âne et lui marchant à côté. Les gens du village dirent alors:
    - Quel fils indigne, qui ne respecte pas son vieux père et le laisse aller à pied !
    - Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.

    Le jour suivant ils s'installent tous les deux sur l'âne avant de quitter la maison. Les villageois commentèrent en disant:
    - Ils ne respectent pas leur bête à la surcharger ainsi!
    - Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.

    Le jour suivant, ils partirent en portant eux-mêmes leurs affaires, l'âne trottinant derrière eux. Cette fois les gens du village y trouvèrent encore à redire:
    - Voilà qu'ils portent eux-mêmes leurs bagages maintenant ! C'est le monde à l'envers !
    - Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.

    Arrivés à la maison, le père dit à son fils:
    - Tu me demandais l'autre jour le secret du bonheur.
    Peu importe ce que tu fais, il y aura toujours quelqu'un pour y trouver à redire.
    Fais ce qui te plaît et tu seras heureux.

    Auteur inconnu

    Trouvé sur le site http://www.funfou.com/fables/secret-du-bonheur.php

     

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  • Le conte de la petite souris qui avait très peur d'écraser les pieds des éléphants

    (La répression imaginaire fait certainement plus de dégâts dans l'existence de certains que toutes les violences extérieures qu'ils pourront côtoyer ou rencontrer)

    Il était une fois une petite souris si timide qu'elle s'imaginait que si elle sortait de son trou, si elle allait en promenade, elle risquait de déranger tout le monde et en particulier de faire du mal aux éléphants en marchant sur leur pieds.

    Quand elle sortait de chez elle, elle marchait avec beaucoup de précautions, avançait avec hésitation, regardait soigneusement autour d'elle afin de ne déranger personne. Elle craignait tellement de déranger qu'elle aurait voulu être invisible.

    Lorsque je vous ai dit que cette petite souris était timide, j'aurais dû vous préciser qu'elle était surtout égocentrique. Egocentrique est un mot du langage des souris qui veut dire: centrée sur soi, préoccupée d'elle-même.


    Au pays des souris, c'est un fait connu, tous les timides sont souvent des individus qui on une perception d'eux-mêmes tellement forte qu'ils ramènent tout à eux. Ils imaginent que dès qu'ils sortent de leur trou, dès qu'ils sont en public, tous les autres voient aussitôt qu'ils sont là. C'est un paradoxe, les souris timides pensent que chacun cessant son activité, déviant le cours de ses pensées, se met aussitôt à avoir une opinion, un point de vue, un commentaire sur elles.

    Alors ces petites souris soi-disant timides se mettent à vivre, à se comporter à partir de tout un imaginaire, à partir duquel, hélas, elles construisent et organisent la plupart de leur comportement. "Si je fais ceci, je risque de faire de la peine. Si je dis cela, je risque de provoquer la colère. Si je ne dis pas, ils vont penser que, si je ne fais pas, ils vont imaginer que..."

    Elles passent ainsi à côté de leur existence, sans pouvoir se réaliser et aller vers le meilleur d'elles-mêmes, tellement elles s'enferment dans ce qu'elles on imaginé de l'imaginaire de l'autre. Les petites souris timides se donnent ainsi à l'intérieur d'elles-mêmes une importance très grande, si grande qu'elle envahit tout l'espace autour d'elles...

    (N.B. Livre de Jacques Salomé "conte à aimer conte à s'aimer
    ...)

    (Trouver sur le blog de Pascale http://toujoursrebondir).blogg.org

     

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  • Debout à l'Intérieur

    Un petit garçon se promènait dans un grand magasin avec sa mère.
    Il arriva au rayon jouet et aperçut, sur un socle d’exposition, un grand clown "culbuto" monté sur un ballon qu’il fallait pousser pour le faire basculer.
    Comme il avait l’air de bien s’amuser à le faire basculer doucement,
    sa mère le laissa jouer et s’éloigna pour regarder un rayon voisin.

    L’enfant poussa plus fort le clown, celui-ci bascula… et remonta.
    Il le poussa encore plus fort… Le clown bascula… et remonta.
    Étonné, il le poussa de toutes ses forces, d’un grand coup, avec ses deux poings.

    Le clown bascula, tomba jusqu’à terre, et à l’ébahissement du gamin, se releva.

    Sa maman revint à ce moment-là et vit sa stupeur.
    Elle lui demanda en souriant :
    "À ton avis, pourquoi se relève-t-il lorsque tu le frappes, même du plus fort que tu peux ?"

    L’enfant réfléchit un moment, puis répondit :
    "Je ne sais pas… c’est sans doute parce qu’il est toujours debout à l’intérieur !"

    Si un jour la vie vous met à terre, rester debout à l’intérieur !

    (Roseline MOURTIER) merci Mady

     


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  • La barque et les deux moines

     

    un soir d'automne, le brouillard épais masque presque entièrement la rivière Saïtama. Un moine et un jeune novice s'apprêtent à la traverser sur une barque légère. Les flots sont jaunes et tumultueux, un vent violent s'est levé :

    « Maître, je sais bien que l'on nous attend au monastère de Rishiko, mais ne serait-il pas prudent de remettre notre visite à demain? Nous pourrions manger une boulette de riz, et dormir dans la hutte de branchages que j'aperçois là-bas.

    Son maître gardant le silence, Kasuku se résigne à embarquer, et commence à ramer. On ne voit de l'autre rive qu'une ligne sombre perdue dans le brouillard.

    « Maître, la rivière est large et le vent qui souffle par le travers nous empêche d'avancer à notre gré..»

    Une dizaine de minutes s'écoulent, qui semblent une heure à Kasuku. Il rame en silence, le cœur inquiet.

    Soudain, lâchant les rames, il se dresse, le bras levé :

    «Maître, Maître! Regardez cette barque qui émerge du brouillard, elle vient droit sur nous ! »

    — Maître, elle va nous heurter, nous éventrer, nous allons chavirer. Ohé, du pilote ! Oh, oh, du pilote ! Si je tenais celui qui gouverne cette embarcation, je lui assénerais un bon coup de bâton qui lui ôterait l'envie de mettre en danger de saints hommes comme nous...

    — Maître, voyez, la barque approche, elle va nous éperonner de sa proue effilée. J'aperçois maintenant le pilote, ce timonier assassin dort paisiblement !

    — Maître, la barque est tout près ! Par Brahma ! Que ce pilote criminel soit maudit, que le cycle de ses renaissances s'étende sur un million d'années, qu'il soit chacal, hyène, rat, punaise... »

    À l'instant du choc, un remous opportun, ou une manœuvre habile du maître, écarte le danger, et les deux barques indemnes poursuivent leur chemin.

    «Tu as observé l'intérieur de la barque, Kasuku? demande le moine zen.

     

    — Oui, Maître. La forme que je prenais pour un homme était un sac de grain.

    — Dis-moi, Kasuku, contre qui t'es-tu emporté ? »

     

    (Conte zen)


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  • LE MOT D'ANGELA 

    Lorsqu' Angela n'était qu'une enfant, âgée de 2 ou 3 ans,
    Ses parents lui enseignaient déjà à ne jamais dire NON.
    Ils lui répétaient qu'elle devait toujours
    Obéir à son père et à sa mère.
    Qu'autrement elle serait punie et devrait aller au lit.
     

    Toujours est-il que les années passèrent
    Et Angela devint une fille obéissante ;
    Elle ne cédait jamais à la colère et à la rébellion
    Se montrait toujours généreuse et prévenante;
    Car peu importe ce que lui disaient ses parents,
    Elle croyait toujours qu'ils avaient raison.
     

    Angela fut une élève douée et charmante.
    Ses professeurs la trouvaient bien élevée,
    Mais ils ne se demandèrent jamais,
    Comment elle se sentait.
     

    Angéla n'avait que des amis
    Qui savaient qu'on pouvait toujours compter sur elle.
    Même malade et alitée, si on lui demandait d'aider,
    Elle répondait ''oui'' sans hésiter.
     

    Mariée à un avocat, Angela avait maintenant 33 ans,
    Une belle vie à la banlieue et de beaux enfants.
    Si quelqu'un lui demandait comment elle allait,
    Elle disait toujours : ''Bien, merci ''.
     

    Mais, par une nuit froide, elle resta éveillée dans son lit.
    Étourdie par un tourbillon de pensées;
    Sans savoir pourquoi ni comment,
    Elle ne voulait plus vivre.
     

    Elle supplia même le Tout-Puissant
    De mettre un terme à sa vie.
     

    Elle entendit alors, au plus profond de son être,
    Une voix douce et grave
    Qui ne souffla qu'un seul mot... non.
     

    A partir de ce moment-là,
    Angela sut ce qu'il lui restait à faire.
     

    Comme toute sa vie avait tourné autour de ce mot,
    Voilà ce qu'elle réserva aux êtres qui lui étaient chers :
    NON, je refuse
    NON, je ne suis pas d'accord
    NON, c'est à toi de le faire
    NON, je n'aime pas ça
    NON, ça me fait trop mal !
    NON, je suis fatiguée
    NON, je suis occupée
    NON, ce n'est pas ce que je veux.
     

    Sa famille en fut étonnée, ses amis en restèrent bouche bée,
    Mais, ils le voyaient bien dans ses yeux, Angela avait changé.
    Car, lors de cette nuit froide et tourmentée,
    Angela l'angélique avait reçu la permission de dire non.
     

    Depuis Angela est d'abord une femme,
    Ensuite une mère et une épouse :
    Elle a sa propre vie, ses talents et ses ambitions.
    Elle connaît ses besoins, ses désirs et ses émotions.
    Elle a son propre compte en banque et
    Elle a enfin son mot à dire.
     

    Et à son fils et à sa fille, elle enseigne :
    ''C'est très bien d'être d'accord ;
    Mais pour grandir et se réaliser pleinement,
    Il faut savoir dire non.
    Car je sais que j'ai parfois tort,
    Et comme je vous aime profondément,
    Vous serez toujours mes anges,
    Même quand vous me dites non.''
     

    (Source: Barbara K. Bassett...) 

     

     

    Trouvé sur le blog de mon amie " Les sacrés Mystères de la vie" (http://www.blogg.org/blog-78157-billet-Être_soi___-966236.html) 


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  • Le Magicien des Peurs

     

    II était une fois, une seule fois, dans des pays de notre monde, un homme que tous appelaient le Magicien des Peurs. Ce qu'il faut savoir, avant d'en dire plus, c'est que toutes les femmes, tous les hommes et tous les enfants de ce pays étaient habités par des peurs innombrables. Peurs très anciennes, venues du fond de l'humanité, quand les hommes ne connaissaient pas encore le rire, l'abandon, la confiance et l'amour. Peurs plus récentes, issues de l'enfance de chacun, quand l'incompréhensible de la réalité se heurte à l'innocence d'un regard, à l'étonnement d'une parole, à l'émerveillement d'un geste ou à l'épuisement d'un sourire. Ce qui est sûr, c'est que chacun, dès qu'il entendait parler du Magicien des Peurs, n'hésitait pas à entreprendre un long voyage pour le rencontrer. Espérant ainsi pouvoir faire disparaître, supprimer les peurs qu'il ou elle portait dans son corps, dans sa tête. Nul ne savait comment se déroulait la rencontre. Il y avait, chez ceux qui revenaient du voyage, beaucoup de pudeur à partager ce qu'ils avaient vécu. Ce qui est certain, c'est que le voyage du retour était toujours plus long que celui de l'aller.

    Un jour, un enfant révéla le secret du Magicien des Peurs. Mais ce qu'il en dit parut si simple, si incroyablement simple, que personne ne le crut. « II est venu vers moi, raconta-t-il, m'a pris les deux mains dans les siennes et m'a chuchoté: "Derrière chaque peur il y a un désir. Il y a toujours un désir sous chaque peur, aussi petite ou aussi terrifiante soit-elle! Il y a toujours un désir, sache-le." -

    » II avait sa bouche tout près de mon oreille et il sentait le pain d'épice, confirma l'enfant, ce qui fit sourire quand même ceux qui l'écoutaient. Il m'a dit aussi : "Nous passons notre vie à cacher nos désirs, c'est pour cela qu'il y a tant de peurs dans le monde."

     

    «  Mon travail, et mon seul secret, c'est de permettre à chacun d'oser retrouver, d'oser entendre et d'oser respecter le désir qu'il y a sous chacune de ses peurs. »

    L'enfant, en racontant tout cela, sentait bien que personne ne le croyait. Et il se mit à douter à nouveau de ses propres désirs.

    Ce ne fut que bien des années plus tard qu'il retrouva la liberté de les entendre, de les accepter en lui.

     

    (Jacques Salomé)


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  •  

    Un jour , une jeune femme en pleurs vint trouver le Bouddha.

    Son enfant venait de mourir et comme elle avait déjà perdu son mari , il ne lui restait plus personne au monde.

    Elle espérait du Bouddha un miracle , voulait qu' il lui rende son enfant.

    Le Bouddha lui sourit avec bonté et lui dit :

    -Va en ville et rapporte-moi quelques grains de sénevé d' une maison ou jamais personne n' est mort.

    Elle y alla . Mais partout elle reçu la même réponse :

    -Nous pourrions te donner autant de sénevé que tu veux , mais ta condition est impossible à remplir ! Beaucoup de personnes ont déjà perdu l' âme sous ce toit !

    Toute la journée , elle s' obstina et alla de porte en porte , espérant trouver une maison où la Faucheuse n' aurait jamais frappé .


    A la nuit tombée , elle renonça , comprenant que la mort faisait partie de la vie et qu' il était inutile de la nier .

    Elle retourna voir le Bouddha qui lui demanda si elle rapportait des grains de sénevé . La femme se prosterna en disant :

    -Accorde-moi l' Initiation , je souhaite connaître ce qui n' est pas éphémère . Je ne te demanderai plus de me rendre mon enfant car il mourrait de toute façon un jour où l' autre .

    Enseigne-moi plutôt ce qui ne meurt jamais.

    (Parabole bouddhiste)

     


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  • Le prix du miracle

    Tess avait huit ans quand elle entendit sa mère et son père parler de son petit frère, Andrew. 
    Tout ce qu'elle savait c'était qu'il était très malade et ils n'avaient plus un sous. Ils déménageraient dans un mois dans un tout petit appartement parce que son père n'avait plus d'argent pour les factures du médecin et de la maison. 
    Seulement une chirurgie très coûteuse pourrait sauver son petit frère maintenant et il n'y avait personne pour leur prêter l'argent. Elle entendit son père chuchoter à sa mère qui était en larme et désespérée, "seulement un miracle peut le sauver maintenant." Tess alla dans sa chambre et sortit un pot en verre d'une de ses cachettes.

    Elle renversa tous les sous sur le plancher et les compta soigneusement. À trois reprises. Le total devait être exact. Pas de place pour une erreur. Soigneusement elle replaça les pièces de monnaie dans son pot et ferma le couvercle, elle sortit par la porte arrière et se rendit à la pharmacie.

    Une grande enseigne rouge d'un chef indien au-dessus de la porte. Elle attendit patiemment le pharmacien pour avoir toute son attention mais il était trop occupé. 
    Tess croisa ses pieds de façon à faire du bruit. Rien. Elle s'éclaircit la gorge avec le bruit le plus répugnant qu'elle pouvait faire. Pas bon. Enfin elle prit 25 cents de son pot et l'a cogné sur le comptoir de verre. 
    Cela avait marché! "Et que veux-tu?" demanda le pharmacien, "je parle à mon frère de Chicago que je n'ai pas vu depuis très longtemps," lui dit-il sans attendre une réponse à sa question. "Bien, je veux vous parler au sujet de mon frère," répondit Tess avec le même ton. "Il est vraiment, vraiment malade... et je veux acheter un miracle." "Je te demande pardon?" dit le pharmacien.  "Son nom est Andrew et il a quelque chose de mauvais qui grossit à l'intérieur de sa tête et mon papa dit que seulement un miracle peut le sauver maintenant, alors combien coûte un miracle?" "Nous ne vendons pas de miracle ici petite fille. 'Je suis désolé mais je ne peux pas t'aider " dit le pharmacien plus doucement. "Écoutez, j'ai l'argent pour payer.

    Si ce n'est pas assez, je trouverai le reste, dites-moi juste combien il coûte." 

    Le frère du pharmacien était un homme grand et bien habillé. Il se pencha vers la petite fille et lui demanda, "de quel genre de miracle ton frère a t-il besoin?" "Je ne sais pas," répondu Tess. "Je sais juste qu'il est vraiment malade et maman dit qu'il a besoin d'une opération. Mais mon papa ne peut pas payer, alors je veux utiliser mon argent ".

    "Combien tu as?" demanda l'homme de Chicago, "un dollar et onze cents," répondit Tess tout bas, "et c'est tout l'argent que j'ai, mais je peux en obtenir encore plus s'il le faut. "Bien, quelle coïncidence," a sourit l'homme. "Un dollar et onze cents, le prix exact d'un miracle pour les petits frères." 
    Il prit l'argent dans une main et avec l'autre main il saisit sa mitaine et dit "emmène-moi où tu demeure. Je veux voir ton frère et rencontrer tes parents. Voyons si j'ai le genre de miracle dont tu as besoin."

    Cet homme bien habillé était le DR Carlton Armstrong, un chirurgien, se spécialisant dans la neuro-chirurgie. 
    L'opération a été faite sans coûter un sous et rapidement Andrew était de retour à la maison et se portait bien. Ses parents parlaient de la série d'événements qui les avaient menés au bout de ce chemin, "cette chirurgie", chuchota sa mère, " fût un vrai miracle. 

    Je me demande combien il aurait coûté?" Tess a sourit. Elle savait exactement combien le miracle avait coûté... un dollar et onze cents... plus la foi d'un enfant. Car les miracles ne se produisent que pour ceux qui y croient…


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  •  

    Un obstacle sur la route

    Un obstacle sur la route  

    Il y a très longtemps, un roi fit placer un gros rocher sur une route. Puis, il se cacha et attendit pour voir si quelqu'un enlèverait l'énorme rocher.  

      

    Quelque uns des marchants et courtisans les plus riches du royaume passèrent pas là et firent tout simplement le tour du rocher. Plusieurs d'entre eux en profitèrent pour accuser le roi de négliger les routes, mais aucun ne fit quoi que ce soit pour enlever le rocher du chemin.  

      

    Puis, un paysan passa par là avec une grosse caisse de légumes. En approchant du rocher, le paysan déposa son fardeau et essaya de pousser le rocher vers le fossé. Après beaucoup d'efforts, il finit pas réussir.  

      

    Lorsqu'il se pencha pour reprendre sa caisse de légumes, il aperçut une bourse pas terre, à l'endroit même où était le rocher. La bourse contenait plusieurs pièces d'or et une note écrite par le roi, dans laquelle il disait que l'or appartenait à la personne qui avait enlevé le rocher.  

      

    Le paysan venait d'apprendre ce que beaucoup de gens ne comprennent jamais :
    chaque obstacle nous donne l'occasion d'améliorer notre sort
     

    Auteur : Brian CAVANAUGH  


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  • Un frère comme ça !  

     

    Un de mes amis avait reçu une voiture en cadeau de la part de son frère. La veille de Noël, en sortant du bureau, Paul vit un petit garnement qui tournait autour de sa voiture neuve, le regard plein d'admiration. "C'est votre voiture Monsieur ?" demanda t il.  

    Paul fit oui de la tête. "Mon frère me l'a donné pour Noël".  

    Le garçon n'en revenait pas.
    "Vous voulez dire que votre frère vous l'a donnée et qu'elle vous a pas coûté un sou? Eh ben! J'aimerais ça, moi " ... Il hésita.
     

    <o:p> </o:p> 

    Bien sûr. Paul savait ce que le garçon allait dire: il aurait aimé avoir un frère comme ça. Mais ce qu'il dit secoua Paul de la tête aux pieds.  

    "J'aimerais ça, dit-il, être un frère comme ça".  

    Paul regarda le garçon avec étonnement, puis il ajouta impulsivement:
    "Aimerais-tu faire un tour dans mon auto ?"
    "Oh oui, j'aimerais beaucoup."
     

    Après une courte promenade, le garçon se tourna vers Paul, les yeux brillants: "Monsieur, dit-il, voudriez-vous passer devant ma maison ?"  

    Paul sourit. Il pensait savoir ce que le garçon voulait: il voulait que ses voisins le voient rentrer chez lui dans une grosse automobile. Mais Paul se trompait encore. "Voudriez-vous arrêter là, devant ces deux marches ?"  

      

    Il grimpa les marches. Au bout d'un certain temps Paul l'entendit qui revenait, mais il ne revenait pas vite. Il transportait son petit frère infirme. Il le fit asseoir sur la plus basse des deux marches puis il se serra contre lui en montrant la voiture du doigt.  

      

    "La voici, petit, comme je t'ai dit en haut. Son frère lui a donnée pour Noël et elle ne lui a pas coûté un sou. Et moi, un jour, je vais t'en donner une pareille... alors tu pourras voir toi-même toutes les belles choses dans les vitrines de Noël que j'ai essayé de te décrire."  

      

    Paul est sorti, a soulevé le petit garçon et l'a installé sur la banquette avant de la voiture. Le grand frère est monté à ses côtés et ils se sont lancés tous les trois dans une mémorable virée du temps des Fêtes.  

      

    Cette veille de Noël, Paul a compris ce que Jésus voulait dire quand il a dit : 

    "Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir "  


    Auteur : Dan Clark
     


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